Takeda Ryu Nakamura Ha
TAKEDA RYU Nakamura Ha
HISTOIRE DE NOTRE ART ET DE NOTRE ÉCOLE
La base de l'esprit des Takeda est .. le respect.
Respect envers une tradition séculaire héritière des samouraïs, antérieure au XII siècle.
Respect envers son maître actuel Soke Hisashi Nakamura, gardien de la tradition, responsable de sa correcte transmission ainsi que des valeurs qui l'accompagnent.
Respect de l'enseignement des disciplines et de son contenu.
Respect envers les enseignants de l'école chargés de développer les différentes disciplines.
Respect envers l'étiquette traditionnelle.
Respect envers les élèves, depuis le Kohai (débutant) jusqu'au Sempai (Vétèran).
Respect envers soi-même en développant des qualités de courtoisie, d’humilité, de loyauté, de courage, utilisant pour cela des attitudes positives, bienveillantes et tolérantes.
L'esprit Budo
Quand tu avances sur le(s) chemin(s) du Budo et de la vie, reste toi même en respectant tout ce qui t’entoure.
Combattre, vaincre, dominer, a quoi cela sert-il ? Gagner aujourd’hui, signifie perdre demain !
Quelles valeurs peuvent donc avoir les arts martiaux ?
La puissance physique qui fait de nous un champion du moment n’est qu’éphémère et bientôt un autre vous surpassera. Toutes les victoires sont relatives.
Aux yeux de la nature, être victorieux ou vaincu dans le monde des humains demeure sans valeur.
Quelle signification peut avoir la domination des autres si nous ne sommes pas capables de se dominer nous même?
Depuis que l'homme est apparu sur terre, il a dû combattre pour rester vivant face à une nature hostile, contre les animaux et contre les hommes, non seulement pour défendre ses biens, mais aussi pour assurer sa supériorité et pour régner en maître sur son entourage.
Le Japon, pays en proie à des guerres perpétuelles entre clans, mais aussi pour protéger son territoire, développa l'art du combat d'une manière particulièrement efficace surtout en ce qui concerne le corps à corps et ceci pendant la période féodale durant laquelle les arts militaires prirent un maximum d'importance.
Parmi ces arts le SUMO puis le JU-JITSU occupaient la première place. A l'origine, le SUMO (ou SUMAI c'est à dire le combat) était confondu dans l'ensemble des luttes japonaises. Selon les historiens, sa séparation remonte à un fameux combat, celui de NOMI NO SOKUNE et TAIMA NO KUEHAYA. Aujourd'hui, il est admis que les origines du JU- JITSU datent de cette époque.
De toute façon, il est vraisemblable que les Arts Martiaux japonais naquirent aux Indes, puis par l'intermédiaire de la Chine se concrétisèrent plus tard au Japon. Des documents prouvent qu'en Grèce comme en Egypte des méthodes de combat proches du JU-JITSU Japonais étaient pratiquées par les hommes d'armes. Des bas reliefs sur certains tombeaux le démontrent de manière formelle.
Selon la tradition, l'Empereur MING-TI de la dernière dynastie HAN envoya aux Indes des agents qui rapportèrent des techniques de combat rapproché.
En 527 de notre ère, le moine indien BODHI DHARMA enseignait la religion bouddhiste dans un monastère du nom de SHAOLIN dans la province de HONAN en chine.
BODHIDHARMA (DARUMA) incorpora dans ses exercices quotidiens de ZEN, exercices qu'il enseignait à ses moines, des techniques de combat corps à corps inspirées de la lutte animale. Il est intéressant de noter que le nom de SHORINJI que l'on retrouve dans l'histoire du BUDO japonais et dans plusieurs écoles (SHORIN -RYU, SHORINJI- KEMPO…) est la lecture du mot chinois SHAOLIN.
Introduit au Japon par les moines, certaines de ces techniques donnèrent naissance au SUMAI, au TODE, au KOGUSOKU qui deviendra l'AIKI- JITSU, ainsi que le KUMIUCHI, art du combat à mains nues né sur les champs de bataille.
Trois grandes époques peuvent caractériser l'évolution des Arts Martiaux au Japon :
L'époque du BU-JUTSU
Époque des techniques de combat, expérimentées au cours de luttes sanglantes ou sur le champs de bataille.
L'époque des BU-GEI
Les techniques sont classées en 18 arts : les BU-GEI JU-HAPPAN - époque du perfectionnement des styles, création d'écoles.Les techniques du JU-JITSU créées à une époque où le combat, réalité quotidienne, enseignait l'art de survivre, sont codifiées.Les BUSHI (guerriers et samouraï), souvent des maîtres de renom, ouvrent des écoles : les RYU.L'époque moderne
Les BUDO : création des Arts Martiaux traditionnels.
Les soucis principaux étaient orientés vers l'esthétisme (l'éducation physique et morale des pratiquants) et l'orientation de la technique (JITSU) vers la voie (DO); la recherche se poursuivant toute une vie.
Subissant l'influence de groupements religieux, les Arts Martiaux s'imprègnent de philosophie, obligeant parfois à accorder une prédominance plus spirituelle que physique.
En revenant aux origines du JU-JITSU, le maître JIGORO KANO créateur du JUDO moderne (1860-1939), explique que, venant de Chine, les premiers maîtres donnèrent un enseignement de base très rudimentaire. Les techniques d'attaque et de défense portaient essentiellement sur l'utilisation des pieds et des mains.
Au fur et à mesure, les pratiquants utilisèrent davantage de souplesse, l'esquive venue du travail au sabre, le contrôle de l'attaque, l'apport des luxations et des projections.
Le JU-JITSU était né.
Cependant, le JU-JITSU des SAMOURAI ne comprenait pas uniquement des projections, frappes, luxations et étranglements, mais aussi un art qui permettait de sauver un sujet en état de mort apparente ou de calmer certaines douleurs: cet art s'appelait KUATSU. Les KUATSU sont toujours enseignés aux ceintures noires et en particulier aux professeurs. Ils font partie des épreuves d'examen de 2ème degré de NIHON JU-JITSU et de NIHON TAI-JITSU. Ces techniques de "retour à la vie" agissent en général sur l'excitation des zones réflexogènes avec retentissement sur les centres nerveux et cardiaques. Le mot KUATSU est la contraction de KUA (vie) et TSU (JUTSU). Le mot KWAPPO qui est souvent employé par les spécialistes signifie "ensemble des méthodes de retour à la vie."
Pour ajouter à la formation du JU-JITSUKA, les KUATSU se complétaient du SEIFUKU (art des rebouteux).
Sur le plan historique, le KOJIKI, livre des choses anciennes, un des plus vieux ouvrages de référence, puis plus tard le NIHON SHOKI, relatent des épisodes de lutte corps à corps.
Dès le début de l'ère MUROMACHI, à partir du XIVème siècle, le SUMO et le KUMI UCHI commencèrent à se codifier.
Faisant partie de la formation des SAMOURAI, ils donnèrent naissance vers 1500 au BU-JITSU (Technique de Combat) et à de nombreux RYU, chacun de ces RYU ayant une méthode et surtout une technique propre à lui-même.
Chaque RYU transmettait oralement l'ensemble codifié du maître aux disciples.
Les premiers RYU naquirent durant le Japon médiéval, vraisemblablement au XVème siècle . Issu de ces RYU, l'art des BUSHI (guerriers) allait progressivement trouver sa forme définitive. Cependant, ce ne fut qu'au début du XVIIème siècle que le nom de JU-JUTSU apparut fréquemment à la place de l'appellation KUMI-UCHI.
Groupés sous le nom générique de JU-JITSU, voici quelques uns des RYU célèbres:
TAKEDA RYU
YAWARA JITSU
TAI JITSU
WA JITSU
TORITE
KOGUSOKU
KEMPO
HAKUDA
KUMI UCHI
SHUBAKU
KOSHI NO WAKARI
TENSHIN SHINYO RYU
KITO RYU
KIUSHIN RYU
TAKENO UCHI RYU
Cependant, comme il a été dit auparavant, l'influence chinoise continua d'imprégner les BUDO japonais, par exemple vers 1600, un chinois TCHIN GEN PIN s'installa à EDO qui deviendra plus tard TOKYO et enseigna des techniques de combat corps à corps de l'époque MING à trois RONIN (voir plus loin).
Le travail accompli par ces quatre techniciens fait partie de cette immense compilation qu'est le JU-JITSU. Recherches locales et apports extérieurs, venant souvent de Chine, ont contribué à l'évolution du JU-JITSU ancestral, lui donnant parfois une forme imprégnée de douceur et de non violence.
La philosophie chinoise donne en ce qui concerne la forme de combat corps à corps du JU-JITSU l'image du saule pliant sous la neige, cédant ensuite sous son poids pour la rejeter, par opposition au pin qui résiste longtemps à cette accumulation avant de voir ses branches se briser.
Le clan Takeda est un des clans de samourai les plus célebres de l’histoire du Japon. Il est à l’origine d’un grand nombre d’école d’art martiaux actuelle : Aikido, Daito-ryu Aikijutsu, Hakko ryu. Il existe bien peu d’arts martiaux japonais qui n’ait été influencé par les techniques issues de ce clan. Comme ces techniques ont souvent changé de nom au cours de l’histoire, on les désigne parfois sous le nom de Takeda Ryu.
Les origines du Takeda-Ryu
Shinra Saburo Minamoto Yoshimitsu (1057-1127)Vers 875 880, l’un des fils de l’empereur Seiwa (859-876) Teijun Fujiwara (873-916 : parfois appelé Sadazumi) créa une forme de combat à partir de styles apparentés au sumo. Il n’enseigna ces techniques, baptisées Tegoi, qu’au sein de la famille Minamoto où elles restèrent secrètes jusque vers les années 1100. A cette époque, deux fils de Minamoto no Yoriyoshi (998-1075 : un descendant de 5e génération de l’empereur Seiwa) commencèrent à cataloguer, développer et inventer de nouvelles techniques : Shinra Saburo Minamoto Yoshimitsu (1057-1127) Minamoto no Yoshiie (1039-1106) et son frère Minamoto no Yoshiie (1039-1106), experts dans l’art de la guerre, avaient été formé aux enseignements de Sun Tsu, Sun Bin et Wu Tsu ainsi qu’au maniement de l’arc, de la lance, du sabre et à l’utilisation du Tegoi. Yoshiie fut chef de guerre durant les guerres Zenkunen et Gosannen. Il portait le surnom de Hachimantarô, fils d’Hashiman le dieu de la guerre. C’était un leader respecté et responsable qui garda la confiance de ses hommes durant les plus dures moments de ces guerres.
Ensemble, dans le chateau de Daito, ils perfectionnèrent leurs techniques à un niveau encore jamais atteint. Ils portaient un grand intérèt dans l’anatomie humaine en étudiant sur le corps des hommes tués au combat les effets des frappes, des clés et des coupes. Ils étaient également des danseurs et acrobates émérites. De ces expériences multiples naquit une nouvelle synthèse appelée Aiki-in-yo-ho.
Le clan Kai Takeda
Takeda Shingen (1521-1573) Minamoto Yoshimitsu transmis plus tard ses techniques à son fils Yoshimitsu Yoshikiju qui habitait à Takeda dans la province Kai. A la génération suivante, le clan adopta le nom de Kai genji Takeda. Ils se transmirent héréditairement les enseignements de Minamoto Yoshimitsu qu’ils enrichirent et perfectionnèrent sans cesse sous la forme de techniques secrètes nommées Takeda No Heiho. Ces techniques secrètes n’étaient enseignée qu’à l’élite du clan. Parmi les armes enseignées dans ces techniques secrètes se trouvait une carte tranchante de forme rectangulaire, l’ancêtre du shuriken.
La lignée Takeda resta à la tête de cette province jusqu’à la mort du plus célèbre de ses descendants : Harunobu, plus connu sous le nom de Takeda Shingen (1521-1573), un des plus grands stratèges de cette époque. Sa mort correspond pour les historiens à la fin de l’époque Muromachi (environ de 1392 à 1573) et marque la fin du clan de shoguns Ashikaga et le début de la domination d’un nouveau clan de shoguns, les Tokugawa. L’invasion de la province de Kai et la défaite complète du clan Takeda est marquée par le suicide de Takeda Katsuyori (1534-1582) et la fin du clan en tant que puissance politique majeure.
Le clan d' Aizu-Takeda
Toutefois, le neveu de Takeda Shingen, Kunitsugu Takeda se réfugia dans la vallée d’Aizu où le seigneur Moriuji Ashima, resté fidèle à Takeda Shingen et aux Ashikaga, lui offrit des terres et un château. Les techniques guerrières familiales continuèrent à se transmettre et s’étendirent aux dignitaires importants du clan Aizu en remerciement de leur aide. Cette branche de la famille Takeda est connue sous le nom de clan Aizu-Takeda pour la différencier du clan Kai-Takeda.
Masanori Hoshina
Masanori Hoshina fut une personne importante dans l’évolution des techniques du Takeda-Ryu. Il était fils adoptif d’un vassal de Shingen Takeda et de la jeune soeur du Shogun Ieyasu Tokugawa. Masanori fit son entrée dans le chateau d’Aizu en 1643 comme seigneur du Han d’Aizu. On dit qu’il fut un gouverneur sage et avisé. En 1651 il devint garde et conseiller du jeune (11 ans) Shogun Ietsuna Tokugawa. Il fut conseiller à Edo pendant plus de 20 ans. Durant toute cette époque, il pratiqua le Takeda No Heiho et le transforma en un art nommé Oshiki-uchi (lit., “art de self-defense de la cour”). Il enseigna cet art aux plus grands dignitaires de la cour comme les membres du conseil des anciens ou certaines figures politiques. Il étudia également les secrets de l’école de sabre Onoha Itto-ryu, depuis cette époque ces deux écoles sont enseignées ensembles. Remarquons toutefois, que les pratiquants de takeda ryu ne sont pas les héritiers direct d’Itto Ryu. Les techniques de ces deux écoles étaient considérées comme secrètes et il était interdit de les transmettre en dehors de la maison Saiga.
À la fin du XIXe siècle, Saigo Tanomo Chikamasa (1820-1905), le dernier des descendants de la famille Saigo trouva dans un jeune samourai du clan Takeda son héritier et son successeur.
Au cours du 20ème siècle, l’école sera influencée par une personnalité hors du commun, SOKE HISASHI NAKAMURA (Minamoto no Hisamitsu). Né le 18 mars 1932 à SHINSHU, il pratique le judo et le kendo durant son enfance. Il s'installe en automne 1949, chez sa tante au nord de KYUSHI. II avait appris qu'un DOJO, une école d’arts martiaux TAKEDA se trouvait sur le mont YAGURA. C'était l'école de SOKE OBA ICHIO, le chef de file de la 43ème génération.
Au printemps 1950, NAKAMURA entre à l’école de maître OBA sur la recommandation de deux garants comme le veut la tradition. SOKE OBA ICHIO tenait à ce que la doctrine de l'école soit réservée à un cercle très fermé. Trois ans plus tard (1953), NAKAMURA est admis comme UCHI DESCHI (élève interne) et vit dès lors dans la maison familiale de maître OBA. Cependant, peu de temps après, celui-ci part s'installé à TOKYO où il crée le nouveau siège de l'école TAKEDA, le SEIBUDEN DOJO et le NIPPON BUDO RENREN, l'association pour la promotion du BUDO. Le jeune NAKAMURA le rejoint à TOKYO en 1956 car le suppléant de maître OBA, maitre MORIMOTO dû regagner la campagne pour répondre à des obligations familiales. NAKAMURA accepte sa place, ce à quoi il aspirait profondément. Mais en 1959, OBA meurt subitement sans avoir nommé de successeur.
Mais, NAKAMURA choisit de vouer toute sa vie au BUDO. En 1960, il décide de bâtir sa propre organisation afin de conserver et de transmettre aux générations futures l'immense héritage de la TAKEDA RYU. SOKE NAKAMURA est désormais responsable de la transmission de la doctrine et a conscience que cette dernière, pour sa survie, doit être largement diffusée. Il décide dés lors de propager l'enseignement de l’école TAKEDA. Commencent alors dix années de difficultés qui seront finalement récompensées. Au cours de cette période, il crée de nombreuses écoles, associations (en particulier dans les universités) et des organisations comme le groupement indépendant « BUDOKAI ». En 1978, celui-ci se transforme en Fédération Générale Japonaise de BUDO ou « NIHON SOBUDO RENGOKAI »(NSR), dont le siège principal, le HONBU SOBUKAN se trouve à Tokyo.
En 1978, NAKAMURA fait officiellement enregistrer l’école sous le nom de TAKEDA RYU NAKAMURA HA. Son nom devenant ainsi indissociable de cette école. Aujourd'hui, son organisation comprend d'innombrables écoles, clubs, groupements de jeunes et organisations estudiantines. Si les années 70 ont surtout été consacrées a révéler l'école et à la propager au Japon, les années 80 ont contribué à internationaliser la doctrine et a propager l'enseignement à l'étranger.
A la fois gardien et novateur de l’école TAKEDA dont la tradition fait partie du patrimoine culturel japonais, SOKE NAKAMURA a acquis une place dans l'histoire du BUDO par le travail de toute une vie.
Quelques précisions concernant le BUSHIDO, les SAMOURAI et les RONIN
LE BUSHIDO
Le code d'honneur des SAMOURAI; le BUSHIDO comprenait les règles de vie, la vénération des ancêtres, l'obéissance totale au suzerain, la probité d'esprit et de cœur, le mépris de la mort.
Le premier ouvrage traitant de ce code est le HAGAKURE "livre secret des SAMOURAI". Il fut écrit aux environs de 1700 par un moine guerrier YAMAMOTO TSUNETOMO. Cet ouvrage exalte, en onze volumes, le BUSHIDO.
NINAZO NITOBE a écrit dans BUSHIDO, l'âme du Japon, "le BUSHIDO, en tant que code éthique indépendant, disparaîtra peut-être mais sa valeur n'aura pas changé, ses écoles martiales seront peut-être anéanties mais sa lumière et sa gloire survivront à leur ruine".
Le BUSHIDO allie à l'étude des formes classiques des arts martiaux japonais, la recherche d'une certaine pureté dans la forme. C'est donc non seulement l'étude du style, mais la poursuite du spirituel.
LES SAMOURAI
Le samouraï, "celui qui sert", le chevalier prêt à tous les sacrifices, chef menant ses troupes au combat est aussi un défenseur de la paix, ainsi qu'un administrateur. Citons l'ouvrage remarquable, SAMOURAI, seigneurs japonais de la guerre par Stéphen R. TURNBULL (Bordas).
LES RONIN
Il s'agissait de SAMOURAI qui ayant quitté volontairement ou non le service de leur seigneur, ne possédaient en général que leur armure, leur épée et leur courage. Les RONIN vivaient de charité, certains suivaient scrupuleusement le code d'honneur du BUSHIDO, en revanche d'autres devinrent brigands. Quelques RONIN furent des experts en BUDO et ouvrirent des DOJO.